Une charge de 1 milliard de dollars a grugé les profits de la Banque Royale (t.ry) au deuxième trimestre.

La banque affiche une perte nette de 50 millions de dollars au deuxième trimestre, comparativement à un bénéfice net de 928 millions au même trimestre l'an dernier.

C'est une charge au titre de la dépréciation de l'écart d'acquisition de 1 milliard de dollars qui a érodé les profits de la banque lors du dernier trimestre.

La Banque Royale avait annoncé le mois dernier qu'elle inscrirait une importante charge pour ses opérations américaines affectées par la crise économique.

Cette charge de 1 milliard s'est traduite par une diminution de 0,71$ du bénéfice par action, tel qu'annoncé le 16 avril 2009.

Des pertes liées au contexte du marché ont aussi donné lieu à une diminution de 296 millions du bénéfice net et de 0,21$ du BPA.

Une hausse de la provision pour mauvaises créances a quant à elle entraîné un recul du bénéfice net de 146 millions, ou 0,10$ par action.

Le secteur des services bancaires canadiens a généré un bénéfice net de 581 millions, en baisse de 4% par rapport à l'exercice précédent.

Au niveau de la gestion de patrimoine, le recul du bénéfice net a été de 31% à 126 millions.

Le secteur des assurances a connu une hausse de 9% du bénéfice à 113 millions.

La division des marchés des capitaux a connu la plus forte progression avec un bénéfice de 420 millions, en hausse de 407 millions par rapport à l'exercice précédent.

«Le contexte demeure difficile, mais nous bénéficions de solides assises et tirons parti des occasions sur le marché. Ce trimestre, nous avons généré un bénéfice net en trésorerie totalisant près de 1 milliard de dollars», a déclaré Gordon M. Nixon, PDG de RBC.