Desjardins revoit à la baisse ses prévisions de croissance économique, vu le contexte mondial, notamment le référendum britannique en juin dernier.

Dans ses prévisions rendues publiques jeudi, Desjardins études économiques a souligné que les exportations et les investissements des entreprises avaient manqué de vigueur au Québec, durant la première moitié de 2016.

La croissance économique annualisée a tout de même atteint 2% au premier trimestre, fait-on valoir, grâce aux dépenses des ménages qui sont restées soutenues. Mais celles-ci semblent depuis s'être estompées, ce qui fait que le Produit intérieur brut réel marquera une pause au deuxième trimestre.

Donc, au Québec, Desjardins s'attend à ce que cette période de faiblesse ralentira la cadence pour l'année 2016 à 1,2%. Il s'agirait alors d'un rythme comparable à celui de 2015.

Pour le Canada, Desjardins relève les effets néfastes des feux de forêt en Alberta, qui ont considérablement nui à la croissance économique en mai. Le PIB réel par industrie a diminué de 0,6% pour l'ensemble du pays.

Desjardins entrevoit un «rebond» en juin au Canada, mais l'ensemble du deuxième trimestre devrait se solder par un recul d'environ 1,5% du PIB réel.

Ultimement, un «retour en territoire positif» est prévu pour le troisième trimestre au pays.

Desjardins rappelle que le référendum sur la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne a eu des effets négatifs sur le niveau de confiance des entreprises, ce qui a fait que la croissance économique a été revue à la baisse dans plusieurs pays, du moins à court terme.