Se sentant fortement interpellée par la future Politique énergétique du Québec, l'Union des producteurs agricoles (UPA) a formulé ses recommandations au gouvernement.

Dans le cadre de la consultation publique de la Commission sur les enjeux énergétiques, l'UPA a fait valoir qu'énergie, agriculture et foresterie sont intimement liées.

En premier lieu, l'organisme a insisté sur le fait que toute hausse des prix de l'énergie a un impact direct sur la rentabilité des fermes et de la forêt privée. Ainsi, compte tenu de l'importance des secteurs agricoles et forestiers dans l'économie québécoise, l'UPA estime essentiel de mettre en place des programmes permettant aux entreprises de faire face aux augmentations de coûts.

L'UPA a également souligné que les terres agricoles et forestières privées sont fréquemment sollicitées pour l'implantation de projets liés au domaine de l'énergie, ce qui va à l'encontre de leur vocation première. Selon l'organisme, il est grand temps que les infrastructures de production et de transport d'énergie se développent au moyen d'une vision globale et à long terme, minimisant ainsi les impacts sur le «garde-manger» québécois.

Après avoir complété ses consultations, le gouvernement du Québec déposera, dans les prochaines semaines, sa Politique énergétique.