Les commissions scolaires se plaignent de certains retards dans l'autorisation de projets, mais elles ne veulent pas pointer une raison en particulier.

Dans un mémoire déposé la semaine dernière au ministère de l'Éducation, la Fédération des commissions scolaires du Québec (FCSQ) évoque les «problématiques qui seraient générées par les retards des autorisations ministérielles pour les projets d'investissement à réaliser au cours de l'année scolaire 2013-2014».

«Avant, c'était le ministère de l'Éducation qui donnait les autorisations, mais avec le nouveau projet de loi, tout est centralisé au Conseil du Trésor», a noté Caroline Lemieux, porte-parole de la FCSQ.

Ce projet de loi, déposé au début du mois, vise à encadrer le processus d'approbation des projets.

Mme Lemieux n'a pas voulu nommer les projets qui connaîtraient un retard. Elle a toutefois indiqué que même les courts délais pouvaient avoir des conséquences importantes pour les commissions scolaires, qui doivent effectuer l'essentiel des travaux pendant les vacances estivales.