Un tout petit drone a fait tourner les têtes à l'occasion du Grand Prix du Canada. Certains pensaient que le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) l'utilisait pour surveiller d'éventuels manifestants. En fait, c'est l'organisation du Grand Prix qui avait loué les services de ce petit appareil à hélices pour tourner des images originales de la ville.

Dans le monde, certains corps policiers utilisent des drones de petite taille pour la surveillance, mais cette pratique ne s'est pas étendue au Québec.

«Nous n'avons pas de projet d'implantation de ce type d'outil, de technologie... pour le moment», déclare le sergent Daniel Thibodeau, de la Sûreté du Québec.

Le porte-parole du SPVM, Ian Lafrenière, rappelle pour sa part que cette technologie est quand même assez coûteuse.

«En technologie de surveillance, il y a beaucoup de gadgets, beaucoup d'outils, il y a des utilisations qui peuvent être ben le fun, lance-t-il. Ce n'est pas que ça ne nous intéresse pas, mais il y a toujours une question de coûts.»

Il indique que des entreprises ont déjà approché le SPVM pour lui proposer l'utilisation de drones de surveillance.

«Ils nous ont envoyé de l'information, mais nous ne sommes pas au stade d'analyser ça.»