La situation économique des femmes a progressé au cours de la dernière décennie et celle des travailleuses à temps plein s'est particulièrement démarquée par rapport à celle des travailleuses à temps partiel.

C'est ce qui ressort d'une étude dévoilée par l'Institut de la statistique du Québec sur le pouvoir d'achat des Québécoises entre 1997 et 2009 et qui tombe à point pour la Journée de la femme.

La hausse du salaire horaire des travailleuses à temps plein a été quatre fois supérieure à la hausse du salaire horaire des travailleuses à temps partiel durant cette période.

Ainsi, la rémunération horaire des salariées travaillant à temps plein est passée de 15,87$ à 18,17$, soit une hausse de 14,5%.

Pendant ce temps, la rémunération horaire des femmes travaillant à temps partiel est passée de 14,95$ à 15,52$, soit une hausse de seulement 3,8%.

D'autres disparités étonnantes ressortent aussi, notamment au chapitre de la couverture syndicale. Par exemple, la rémunération horaire des travailleuses non syndiquées a crû deux fois plus vite que celle des travailleuses syndiquées. Il s'agit toutefois d'une simple diminution de l'écart entre les deux, puisque le salaire horaire des syndiquées reste nettement supérieur à celui des non-syndiquées.