Les agriculteurs québécois ne pouvaient espérer cette année meilleure saison des récoltes.

Et dans un monde idéal, un tel scénario se répéterait toutes les années, affirme le président de l'Union des producteurs agricoles (UPA), Christian Lacasse.

Les conditions météorologiques ont largement été responsables du bilan favorable que dresse M. Lacasse de la saison des récoltes 2010, où les rendements et la qualité des produits ont été maximisés. Cela est d'autant plus vrai, dit-il, lorsque l'on compare cette année avec les deux précédentes, où Dame Nature a donné du fil à retordre aux agriculteurs.

Mais selon Christian Lacasse, il y a un bémol. Dans certaines régions du Québec, comme en Abitibi, au Saguenay-Lac-Saint-Jean et au Bas-Saint-Laurent, le climat sec a occasionné un manque d'eau, ce qui a eu un impact négatif sur certaines cultures.

Ainsi, en plus de récoltes essentiellement favorables, les agriculteurs québécois peuvent se réjouir cette année du fait que les consommateurs de la province recherchent davantage de produits locaux.

Selon M. Lacasse, les efforts visant à promouvoir les aliments produits au Québec portent leurs fruits puisque l'on retrouve davantage d'étiquettes «Aliments du Québec» dans les supermarchés.

Cela, jumelé à la multiplication des marchés publics, réjouit l'UPA mais aussi les Québécois, qui bénéficient de plus en plus d'aliments frais dans leurs assiettes tout en contribuant à faire rouler l'économie de la province.