L'ex-vice-recteur des affaires financières de l'UQAM, Mauro Malservisi, n'a rien à se rapprocher dans les problèmes immobiliers de l'université.

«Il n'y a pas d'argent qui a été perdu ou de dépassements de coûts. Il y a eu une extension du projet, des travaux ajoutés», a dit M. Malservisi au téléphone.

 

L'ex-gestionnaire aujourd'hui à la retraite affirme que les problèmes immobiliers s'expliquent par des problèmes de financement et non de mauvaise gestion. Selon M. Malservisi, le coût au mètre carré du Complexe des sciences se compare avantageusement aux constructions universitaires de l'époque. «La vérité n'est pas aussi simple qu'on le dit. Il ne faut pas faire d'analyse partielle», dit-il.

Mauro Malservisi juge qu'on ne doit pas faire de rapprochement entre ce qui s'est produit et la prime qu'il a reçue à la retraite. «La prime est dans le protocole des cadres supérieurs. C'est la norme quand un cadre supérieur termine un mandat», dit-il.

Mauro Malservisi a pris sa retraite en mai 2006 à l'âge de 65 ans après avoir passé 37 ans au service de l'université. Il a alors touché une «indemnité de départ» de 153 002$.

Nous n'avons pu joindre Roch Denis. Au moment de sa démission, en décembre 2006, le conseil d'administration de l'UQAM avait souligné son engagement indéfectible pour l'université et l'importante contribution à son développement.

«Son mandat comme chef d'établissement aura été marqué par un repositionnement de l'UQAM comme grande université engagée à participer au progrès social», avait alors déclaré le président du CA, Alain Lallier.

Professeur au Département de science politique depuis 1971, M. Denis est devenu recteur en 2001, mandat qui avait été renouvelé en avril 2006, six mois avant sa démission. Son mandat devait prendre fin en 2011.