La Chine a annoncé une série de mesures de stimulation de sa croissance en cours de ralentissement, qui incluent des réductions fiscales pour les petites entreprises et des investissements dans le réseau ferroviaire.

Ce mini-plan de relance a été adopté mercredi soir par le Conseil des affaires de l'État (gouvernement), à l'issue d'une réunion présidée par le premier ministre Li Keqiang.

Ces annonces étaient attendues, les autorités centrales étant poussées à l'action après des indicateurs décevants ces derniers mois, qui ont renforcé les inquiétudes sur la vigueur de la deuxième économie mondiale.

Les derniers chiffres sur la production manufacturière en mars, publiés mardi, n'ont pas non plus incité à l'optimisme.

Parmi le train de mesures prévues figurent des chantiers de rénovation de quartiers urbains déshérités et de grands travaux dans les chemins de fer.

Un total de 6600 kilomètres de nouvelles lignes ferroviaires seront ainsi mises en opération cette année, soit un millier de kilomètres de plus qu'en 2013, a précisé le Conseil des affaires de l'État sur son site internet.

Pour ce faire, va être créé un fonds de développement doté de 200 à 300 milliards de yuans (23 à 35 milliards d'euros).

Ces nouvelles mesures de soutien à l'économie révélées par Pékin en rappellent d'autres, prises l'année dernière, également sous la pression. Ce précédent «mini plan de relance», adopté en juillet 2013, comprenait déjà des exemptions fiscales.

Ces mesures avaient permis un sursaut de l'activité, mais qui s'est avéré momentané.

La Chine avait enregistré une croissance économique de 7,7% en 2013, un chiffre stable par rapport à 2012, année où le pays avait enregistré sa plus faible performance en 13 ans.

Le gouvernement chinois s'est fixé l'objectif d'«environ» 7,5% de croissance pour 2014.