Le FMI a ouvert la voie vendredi à des sanctions contre l'Argentine pouvant aller jusqu'à l'exclusion du Fonds, en adoptant pour la première fois de son histoire une «déclaration de censure» contre le pays, accusé de tronquer ses statistiques économiques.

Après plusieurs ultimatums, le conseil d'administration du FMI, qui représente ses 188 États-membres, a dans un communiqué appelé Buenos Aires à corriger «sans délai» les inexactitudes de ses statistiques de croissance et d'inflation.