Adidas, la populaire marque de chaussures de sport a célébré hier son 60e anniversaire de création. Dans un marché où les concurrents tels que Nike et Puma lui font vive compétition, Adidas mise aujourd'hui sur une amélioration de ses résultats financiers qui en ont arraché durant les derniers mois.

En 1920, les frères Dassler ont fondé ce qui s'appelait autrefois la Gebr-der Dassler Schuhfabrik. Avec la trentaine de modèles de chaussures de sport, l'entreprise s'est vite taillé une place parmi les leaders du monde. Mais c'est en 1948 qu'Adidas prend vraiment vie. Les deux frères se brouillent : Adolf crée alors la marque Adidas et Rudolf lance Puma.

En 1971, Nike fait son apparition sur le marché et décide de s'adresser non seulement aux sportifs, mais aussi à l'homme et la femme de la rue. Nike détrône ses compétiteurs et s'empare d'une place de choix auprès des consommateurs. Adidas et les autres marques de chaussures sportives n'ont nul autre choix que d'élargir leur clientèle.

Aujourd'hui, Adidas est le numéro deux mondial des articles sportifs, derrière Nike, mais les résultats des derniers mois révèlent que ce n'est pas la grande forme pour les souliers à «trois bandes».

Le bénéfice net d'Adidas a chuté de 97% au premier trimestre et de 93% au deuxième trimestre. Il est maintenant établi à 14 millions de dollars CAN.

Le groupe allemand a continué à «souffrir de la crise et du peu d'appétit des consommateurs», a expliqué son patron Herbert Hainer, dans un communiqué

«Nous avons vu le fond de nos performances financières cette année «et nous tablons sur» une amélioration notable de nos résultats durant le reste de l'année», a-t-il ajouté.

Pour se faire, Adidas mise sur une simplification de son organisation et planche sur une plate-forme commune pour ses marques Adidas, Reebok (qu'Adidas a acquis en 2005) et TaylorMade. Adidas a également annoncé la suppression de sièges sociaux régionaux en Europe et en Asie.

Le groupe compte ainsi réaliser plus de 156 millions d'économies en 2010.