Le boom de l'habitation au Canada est plus susceptible de connaître un ralentissement qu'une correction, indique un rapport rendu public lundi par la Direction des études économiques de la Banque de Montréal.

Le rapport suggère que les alertes sur le secteur immobilier canadien émises par des observateurs internationaux, allant du Fonds monétaire international (FMI) au magazine «The Economist», sont exagérées ou simplistes.

Même le chaud marché des condominiums à Toronto - objet de plusieurs des avertissements - a plus de chance de se calmer que de s'effondrer, soutiennent les économistes de BMO.

Une comparaison des prix des maisons en fonction des revenus des ménages montre une augmentation par rapport à il y a 10 ans, mais pas de manière excessive, souligne le rapport.

BMO ajoute aussi ne pas croire que la plupart des Canadiens se trouvent à l'aube d'un endettement près de l'ampleur aux États-Unis qui avait précédé la crise des «subprimes» en 2007.

Néanmoins, l'institution affirme que les évaluations des maisons sont encore plutôt élevées et dit s'attendre à une stabilisation des ventes, des mises en chantier et des prix cette année.