Montréal aura encore une fois une assez forte délégation au MIPIM, qui réunira 17 000 participants à Cannes jusqu'à vendredi.

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La métropole tentera de faire connaître plusieurs de se projets - Quartier des spectacles, Quartier de la santé, Havre de Montréal - et d'inciter des investisseurs internationaux à injecter des capitaux dans la région. Les contacts tissés au MIPIM ont permis par le passé d'attirer Thales, un groupe français d'aérospatiale qui a ouvert un centre de R-D à Montréal en 2007, lequel emploie aujourd'hui 145 personnes.

L'attraction de telles sociétés de haute technologie est essentielle pour la croissance future du Québec, fait valoir Mario Monette, PDG de Technoparc Montréal.

«On est en perte de vitesse à tous les niveaux à l'échelle internationale, lance-t-il. Si on ne joue pas davantage dans la cour internationale et on ne s'investit pas davantage à se positionner à l'échelle internationale, on va perdre beaucoup de qualité de vie. Il y aura bien des jobs qui vont se perdre, même en innovation.»

Technoparc Montréal cherche notamment à attirer des centres de recherche étrangers sur ses vastes terrains de l'arrondissement de Saint-Laurent. L'organisme a encore une dizaine de millions de pieds carrés à développer, et propose aux investisseurs potentiels des projets clés en main, qui peuvent inclure la construction des installations et le montage financier.