Des financements de la Banque islamique de développement vont soutenir l'agriculture dans les pays pauvres, a annoncé dimanche la FAO, avant un sommet qui vise à réduire la faim dans le monde.

L'organisation des Nations unies pour l'agriculture et l'alimentation, qui accueille le sommet pendant trois jours à partir de ce lundi, a indiqué avoir trouvé un accord avec la Banque islamique de développement, portant sur 1 milliard de dollars.

«Cet accord vient à un moment critique, alors que l'organisation internationale concède avoir négligé l'agriculture depuis des années», a souligné l'agence basée à Rome. «Aujourd'hui, l'investissement dans une agriculture durable, surtout pour les petit exploitants, est reconnue comme étant une clé pour la sécurité alimentaire».

Les organisateurs de la rencontre à laquelle participeront quelques 60 chefs d'États, ministres de l'agriculture et autres officiels, devrait orienter les politiques nationales qui mettaient trop l'accent sur l'aide alimentaire vers une nouvelle approche: l'aide aux fermiers, aux pasteurs de troupeaux et aux pêcheurs pour leur permettre de produire suffisamment de nourriture, afin qu'ils nourrissent leurs peuples.

Des exemples de terrain sont cités, comme celui d'un village kenyan, où un projet d'irrigation a réduit la famine, et même permis aux agriculteurs de vendre à la FAO les excédents de leur production de riz, pour nourrir d'autres Africains.

Toutefois, l'ONU n'atteindra pas en 2015 l'objectif du Millénaire de réduire de moitié le nombre des personnes souffrant de la faim dans le monde.