Le groupe agroalimentaire américain Kellogg (K) a publié mercredi un bénéfice en baisse de 12% pour le premier trimestre, inférieur aux prévisions des analystes malgré une hausse plus forte qu'attendu des ventes, en raison de l'envolée du prix des matières premières.

Le bénéfice net part du groupe est ressorti à 366 millions de dollars, soit 1,00 dollar par action alors que les analystes tablaient en moyenne sur 1,03 dollar.

Le chiffre d'affaires a progressé de 5% sur la période sous revue à 3,5 milliards de dollars, alors que les analystes tablaient en moyenne sur 3,4 milliards.

La progression des ventes a été absorbée par une hausse des dépenses opérationnelles due notamment à l'envolée du prix des matières premières, mais aussi par de plus importantes dépenses d'investissement.

Le directeur général John Bryant s'est félicité de la croissance des ventes. Elle «reflète notre effort accru sur l'innovation, l'investissement dans la construction de nos marques, et des prix» en hausse, a-t-il dit.

«Nous augmentons nos prévisions de (progression) des ventes à 4% pour l'année pour compenser des coûts de fabrication plus élevés», a-t-il ajouté, précisant que le groupe confirmait par ailleurs ses prévisions de bénéfice par action pour 2011.

Le leader mondial des céréales de petit-déjeuner prévoit un bénéfice net de 3,42 à 3,49 dollars par action pour l'année en cours (3,33 à 3,40 dollars hors effet de change).

Les analystes tablent pour l'instant sur un bénéfice net hors éléments exceptionnels de 3,48 dollars par action.

L'action reculait de 2,05% à 56,26 dollars lors des échanges électroniques précédant l'ouverture de la séance officielle.

En Amérique du Nord, marché principal du leader mondial des céréales de petit-déjeuner, le chiffre d'affaires a gagné 4% à 2,4 milliards de dollars.

À l'international, les ventes ont progressé de 8% à 1,1 milliard de dollars, bénéficiant largement d'un taux de change favorable (elles n'augmentent que de 2% hors effet de change).

Elles se sont effritées en Europe, mais ont progressé en Asie et en Amérique latine, a précisé Kellogg.