Quelque 160 ingénieurs et autres employés administratifs du constructeur automobile américain General Motors (GM) ont reçu mardi leur lettre de licenciement, avant une fin de contrat fixée au 1er avril, a annoncé un porte-parole de GM.

«C'est le début d'un processus de suppression de 3400 postes administratifs aux États-Unis d'ici au 1er mai», a précisé ce porte-parole, Tom Wilkinson, en précisant que les licenciements de mardi étaient intervenus au centre technique de Warren, dans le Michigan.

GM prévoit de supprimer en outre 18 000 postes d'ouvriers d'ici à la fin de l'année, notamment par le biais d'un guichet de départ restant ouvert jusqu'à mardi soir. Le résultat en sera annoncé jeudi.

Au total, GM prévoit de supprimer quelque 47 000 postes dans le monde entier d'ici à la fin de l'année.

Cela s'inscrit dans le plan de restructuration de GM, qui a jusqu'à mardi prochain pour convaincre l'administration américaine de sa viabilité et garder les 13,4 milliards de dollars de prêts fédéraux déjà obtenus. Le constructeur en demande 16,6 milliards supplémentaires.

L'administration devra se prononcer à la fois sur l'avenir de GM et celui de son concurrent plus petit Chrysler, qui a obtenu quatre milliards de dollars et en réclame 5 de plus.

Un conseiller de la Maison Blanche, Steve Rattner, a estimé la semaine dernière que les sommes nécessaires à la survie de ces constructeurs pourraient être bien plus élevées.