L'administration Trump espère pouvoir faire adopter une réforme fiscale d'ici la fin de l'année, a indiqué jeudi le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin.

Le président Donald Trump vient d'entamer une série de déplacements pour promouvoir cette réforme, dont il a fait l'une des priorités du début de sa présidence. Dans son premier discours mercredi au Missouri, il s'est toutefois montré avare de détails sur ses modalités.

Le calendrier initial de la Maison-Blanche tablait sur une mise en oeuvre de la réforme cet été pour permettre d'atteindre au plus vite l'objectif de 4% de croissance en rythme annuel qu'elle s'est fixé. Mais les dissensions avec son propre parti républicain au Congrès ont retardé cet objectif.

«Nous avions initialement fixé notre objectif initial à août», a concédé M. Mnuchin lors d'un entretien à la chaine de télévision CNBC. «Malheureusement, les choses ont été un peu retardées mais nous restons en bonne voie pour le faire d'ici la fin de l'année», a-t-il assuré.

Le président américain a fait part mercredi de son souhait de baisser «idéalement», le taux d'imposition des entreprises à 15% (soit 20 points de moins que le taux maximal actuel de 35%). «Quel que soit le niveau auquel nous arriverons, le but est d'arriver à un taux concurrentiel», s'est borné à indiquer le secrétaire au Trésor jeudi.

L'administration américaine présente ce taux de 35% comme l'un des plus forts au monde mais la plupart des entreprises ne le paient pas à plein en raison des nombreuses exemptions.

Concernant le plafond de la dette, qui doit être relevé par le Congrès d'ici la fin septembre pour permettre au gouvernement de continuer à faire face à ses obligations financières, M. Mnuchin a confirmé qu'il serait atteint d'ici le 29 septembre.

Il a prévenu que l'impact financier de l'ouragan Harvey, qui a touché ces derniers jours les États du Texas et de la Louisiane, pourrait toutefois «l'avancer d'un ou deux jours».

il a réitéré sa confiance sur un vote favorable du Congrès. «Nous discutons avec les républicains et les démocrates et je suis très confiant sur le fait qu'il sera relevé», a-t-il affirmé.