Les reventes de logements aux États-Unis ont marqué le pas en avril, selon les chiffres publiés mercredi par l'Association nationale des agents immobiliers américains (NAR).

Leur nombre s'est établi à 5,04 millions en rythme annualisé et en données corrigées des variations saisonnières, marquant une baisse de 3,3% sur un mois et déjouant les prévisions des analystes qui s'attendaient à une hausse de 1,0%.

Sur douze mois, les reventes de logements s'affichent toutefois en progrès de 6,1%.

«Le revers enregistré en avril résulte d'un décalage entre une offre insuffisante et la demande et la pression à la hausse que cela exerce sur les prix», a commenté Lawrence Yun, chef économiste de la NAR, cité dans le communiqué.

L'expert se montre toutefois optimiste sur le moyen terme. «Avec les faibles taux d'intérêt et la progression de l'emploi, plus d'acheteurs vont être incités à entrer sur le marché à moins que les prix n'accélèrent plus que les revenus», a-t-il ajouté.

Le stock de logements à vendre a grimpé de 10% en un mois pour s'établir à 2,21 millions en avril mais reste inférieur de 0,9% à son niveau il y a 12 mois, indique la NAR.

À ce rythme de ventes, les stocks seraient épuisés en 5,3 mois, en hausse par rapport aux 4,6 mois relevés en mars.

Le prix médian d'une maison est monté à 219 400 dollars, soit 8,9% de plus qu'il y a un an. Cela marque le 38e mois consécutif de hausse annuelle des prix des logements anciens.