Le fabricant américain de mouchoirs en papier et produits d'hygiène Kimberly-Clark (KMB) a publié un bénéfice net de 1,8 milliard de dollars pour 2010, en baisse de 2,2% comparé à 2009 mais meilleur qu'attendu.

Cela représente 4,68 $ hors éléments exceptionnels par action alors que les analystes tablaient sur 4,64 $ en moyenne et que le groupe avait prévu 4,60 à 4,70 $, ajoute Kimberly-Clark dans un communiqué.

Le chiffre d'affaires est ressorti à 19,74 milliards, en hausse de 3,3%, alors que les analystes anticipaient un peu moins (19,71 milliards).

Au quatrième trimestre, le bénéfice net part du groupe est resté inchangé à 492 millions, soit 1,20 $ alors que les analystes anticipaient 1,15 $ en moyenne.

«La performance du groupe a bénéficié d'une croissance des ventes, de mesures d'économies, d'une baisse du taux d'imposition, partiellement éclipsés par une hausse des coûts» des matériaux, commente le groupe.

Sur les trois derniers mois de l'année, les ventes ont atteint 5,1 milliards, en hausse de 1,9%, légèrement inférieures aux prévisions de Wall Street (5,03 milliards). Le groupe a notamment souffert d'un recul des ventes au Venezuela.

Pour 2011, le groupe table sur un bénéfice net de 4,90 à 5,05 $ par action hors éléments exceptionnels, en hausse de 5 à 8% comparé à 2010.

«Nous avons atteint nos objectifs de bénéfice par action au quatrième trimestre malgré un environnement qui reste difficile. Au cours de l'année 2010, nous avons investi dans nos marques et notre croissance, et réduit nos coûts», a commenté le PDG Thomas Falk cité dans le communiqué.

«Même si nous nous attendons à ce que l'environnement reste difficile, je suis encouragé par nos perspectives pour 2011 tandis que nous prenons des mesures supplémentaires pour renforcer notre entreprise et améliorer le rendement pour nos actionnaires», a-t-il ajouté.

Kimberly-Clark annonce par ailleurs un dividende en hausse de 6% à 70 cents par action, ainsi qu'une restructuration qui devrait coûter 280 à 420 millions après impôts. Cette réorganisation devrait entraîner une baisse des ventes de 250 à 300 millions d'ici 2013 mais le bénéfice opérationnel devrait augmenter d'au moins 75 millions par an.

Le groupe entend racheter pour 1,5 milliard d'actions en 2011, dont 700 millions par endettement.