La compagnie aérienne américaine United Airlines, revenue à l'équilibre au deuxième trimestre grâce à l'efficacité de son programme de couverture sur ses achats de carburants, a annoncé une nouvelle réduction de 7% de ses capacités sur les liaisons internationales entre septembre et décembre.

Le groupe a dégagé un bénéfice net de 28 millions de dollars sur ces trois mois, selon un communiqué publié mardi. Sans tenir compte des gains exceptionnels sur ses achats de kérosène, UAL a affiché une perte courante de 323 millions de dollars, soit 2,23 dollars par action, là où le marché attendait une perte plus prononcée de 2,56 dollars.

Le revenu par passager a reflué de 17,2% sur un an, un peu moins qu'elle l'avait annoncé le mois dernier, mais les coûts par passager/kilomètre ont été maîtrisés, reculant de 1,2% sur un an hors carburant alors qu'en juin encore la compagnie tablait sur une hausse de ces coûts.

En conséquence la compagnie a amélioré ses prévisions de coûts par passager kilomètre sur l'année qu'elle prévoit soit en légère hausse (+0,5%) soit en légère baisse (-0,5%), et non plus en hausse de 1% à 2%. L'économie est de 150 millions de dollars par rapport aux prévisions avancées en avril.

«Il y a beaucoup de choses que nous ne contrôlons pas, y compris l'état de l'économie et le prix du pétrole - mais nous sommes concentrés sur l'exécution de ce que nous pouvons contrôler», a souligné le PDG Glenn Tilton, cité dans un communiqué.

L'action United Airlines bondissait de 8,26% à 3,80 dollars 40 minutes après l'ouverture de la Bourse de New York à la suite de ces annonces.

Le chiffre d'affaires par passager/kilomètre a reflué de 14,7% sur les liaisons intérieures, mais 25,9% à l'international. En outre le chiffre d'affaires fret s'est effondré de 49%.

Dégradée le mois dernier par l'agence d'évaluation financière Fitch Ratings, United a souligné qu'elle disposait de 2,8 milliards de dollar de liquidités.