Les cours du pétrole ont terminé en légère hausse vendredi à New York, au terme d'une semaine déjà positive avec un rebond des prix de plus de 5%.

Le prix du baril «light sweet crude» (WTI), référence américaine du brut, a gagné 25 cents à 50,60 dollars sur le contrat pour livraison en mai au New York Mercantile Exchange (Nymex).

«La tendance reste à la hausse face aux attentes d'une poursuite des réductions de la production au-delà du premier semestre de l'année», a commenté Andy Lipow de Lipow Oil Associates.

Ces espoirs de voir l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) prolonger les quotas de production, qu'elle a mis en oeuvre le 1er janvier pour une période initiale de six mois, ont été relancés cette semaine par des propos engageants du ministre du Pétrole du Koweït.

Cette éventuelle extension devrait être au centre des négociations lors de la prochaine réunion du cartel, le 25 mai à Vienne.

En plus de cela, les cours ont profité de stocks américains moins élevés qu'attendu, selon les chiffres hebdomadaires publiés mercredi par le département de l'Énergie (DoE), alors que le marché s'impatiente de constater l'impact des baisses engagées par l'OPEP sur les réserves américaines.

«La hausse de l'activité des raffineries a revigoré la confiance des marchés dans la croissance de la demande américaine», a ajouté Enrico Chiorando, analyste chez Love Energy.

Principale ombre au tableau, la production américaine continue de progresser, selon le DoE, et le nombre de puits de forages en activité a encore augmenté, selon le décompte hebdomadaire effectué chaque vendredi par le groupe privé Baker Hughes et qui sert d'indicateur avancé des extractions.

«La hausse récente des cours (...) est un peu tempérée par les chiffres sur les forages», a jugé James Williams de WTRG.