Le promoteur du projet d'oléoduc Northern Gateway a plaidé mercredi, en Cour d'appel fédérale à Vancouver, qu'il avait offert son entière collaboration pour accommoder les Premières Nations et qu'il avait procédé à toutes les études sur d'éventuelles fuites de pétrole.

L'avocat Bernard Roth a ainsi demandé au tribunal de rejeter la contestation judiciaire de la décision du gouvernement fédéral d'approuver le projet de 7 milliards $.

L'oléoduc doit acheminer du pétrole brut des sables bitumineux de l'Alberta sur 1200 kilomètres, jusqu'au port en eaux profondes de Kitimat, en Colombie-Britannique, près des côtes du Pacifique, pour exportation vers l'Asie.

Des Autochtones, des groupes environnementaux et un syndicat contestent conjointement devant les tribunaux la décision d'un comité fédéral d'accorder le feu vert au controversé projet. Ils plaident que le comité aurait d'abord dû obtenir l'assentiment des Premières Nations et se pencher sur les impacts environnementaux de l'oléoduc.

Me Roth a aussi contesté, mercredi, les allégations des environnementalistes selon lesquelles le comité fédéral qui devait évaluer le projet a complètement ignoré la stratégie de sauvetage de la baleine à bosse, publiée deux mois avant le dépôt des recommandations sur Northern Gateway.

Le promoteur, a-t-il plaidé, a soigneusement tenu compte des espèces menacées, puisque celles-ci sont protégées en vertu de son plan pour la protection des mammifères marins.