L'Office national de l'énergie procédera à partir de mardi, à Montréal, aux audiences sur le projet d'Enbridge visant à inverser le flux et accroître la capacité de son oléoduc 9, qui transporte actuellement du brut entre Montréal et le sud de l'Ontario.

Les opposants au projet de la pétrolière craignent que l'entreprise ne se serve de l'oléoduc aux infrastructures vieillissantes pour transporter un brut plus lourd et, selon eux, plus corrosif, ce qui augmenterait les chances d'une rupture.

Enbridge [[|ticker sym='T.ENB'|]], qui s'affaire toujours à nettoyer les dégâts du bris de l'un de ses oléoducs au Michigan en 2010, soutient de son côté que beaucoup de fausses informations sont véhiculées dans ce dossier et assure que la sécurité figure au sommet de ses priorités.

Le corridor de la ligne 9, qui fait 831 kilomètres, est sous la surveillance constante d'un centre à Edmonton et les valves peuvent être fermées en l'espace de dix minutes si nécessaire, selon Enbridge.

Les plaidoiries finales orales de l'Office national de l'énergie se poursuivront jusqu'à vendredi à Montréal, puis se déplaceront à Toronto à partir du 16 octobre, pour quatre autres journées.