La société aurifère montréalaise Semafo, qui compte trois mines d'or en Afrique de l'Ouest, plus précisément au Burkina Faso, au Niger et en Guinée, a contenu ses pertes au deuxième trimestre, malgré la baisse de 25% du prix de l'or.

Le producteur d'or affiche une perte nette attribuable aux actionnaires de 46,5 millions, ou 17 cents par action, comparativement à une perte nette de 17,5 millions, ou 6 cents par action, à la même période en 2012. Le flux de trésorerie lié aux activités poursuivies demeure positif à 24,3 millions, ou 9 cents par action.

Les ventes d'or ont diminué de 28%, à 71,1 millions. La production aurifère s'est maintenue à 58 600 onces, comparativement à 60 500 onces à la même période en 2012.

«Nous réalisons que, même si, à notre avis, plusieurs des facteurs fondamentaux qui soutiennent le prix de l'or demeurent bien en place, nous ne pouvons nous fier uniquement au prix de l'or pour générer de la valeur pour nos actionnaires, commente le président et chef de la direction de l'entreprise, Benoit Desormeaux. De toute évidence, nous avons dû prendre des décisions difficiles pour notre organisation récemment, dont celle de ne plus investir de sommes à long terme dans nos actifs non stratégiques et de réduire de 20% notre effectif au siège social.»

Semafo entend se concentrer sur la production d'onces de qualité à sa mine Mana, au Burkina Faso, et maintient ses objectifs de production entre 153 000 et 168 000 onces pour l'année à un coût comptant total variant de 805 à 855$ l'once. L'entreprise considère des «alternatives stratégiques», dont la revente, pour ses actifs secondaires, les mines Samira Hill, au Niger, et Kiniero, en Guinée.

Ces développements ont été bien reçus par les investisseurs. L'action de Semafo a gagné 4,4%, à 1,66$, dans un marché en reprise pour les aurifères, hier.