Les prix du pétrole ont terminé en hausse à New York mercredi, portés par une baisse plus forte qu'attendu des stocks de brut la semaine dernière aux États-Unis, le premier consommateur mondial d'or noir.

Le baril de «light sweet crude» (WTI) pour livraison en septembre a gagné 90 cents par rapport à la clôture mardi, à 94,33$.

«Les craintes continues relatives à l'offre d'essence ont participé à la hausse des prix du brut», a noté l'analyste John Kilduff, d'Again Capital.

Selon les chiffres hebdomadaires du département américain de l'Énergie (DoE) publiés mercredi, les stocks de pétrole brut ont reculé de 3,7 millions de barils lors de la semaine achevée le 10 août pour s'établir à 366,2 millions de barils, alors que les analystes interrogés par l'agence Dow Jones Newswires tablaient sur un repli de 1,9 million de barils.

Les stocks de brut avaient déjà reculé de plus de 10 millions de barils au cours des deux semaines précédentes, entamant un fort mouvement de baisse, après avoir atteint un plus haut en 22 ans début juillet.

Les stocks d'essence, très surveillés lors de la période estivale des grands déplacements en voiture, ont également enregistré une baisse plus forte que prévu, reculant de 2,4 millions de barils contre 1,7 million attendus.

Les cours ont aussi été entraînés par la progression du baril de Brent de la mer du Nord, toujours sous pression d'«inquiétudes sur la production», a-t-il ajouté.

Ces craintes étaient alimentées par la fermeture de nombreuses plateformes en mer du Nord, pour des opérations de maintenance annuelle, ainsi que par les tensions géopolitiques toujours vives au Moyen-Orient, ont observé les analystes du cabinet viennois JBC Energy.