Les ingénieurs de Candu Énergie, une filiale de SNC-Lavalin (T.SNC), n'ont pas exercé leur mandat de grève, lundi, le temps que leur syndicat discute avec les clients au sujet de l'impact potentiel qu'aurait un arrêt de travail sur les activités de réfection de centrales nucléaires.

Le syndicat qui représente près de 900 ingénieurs, scientifiques, technologues et gens de métier de Candu, la Society of Professional Engineers and Associates (SPEA), avait obtenu un mandat qui lui permettait de déclencher une grève dès dimanche, mais il n'a pas émis d'avis de grève 72 heures à l'avance, tel que l'exige le Code canadien du travail.

Michelle Duncan, porte-parole des 870 membres de la SPEA, a affirmé lundi que le syndicat évaluait la situation.

Mme Duncan a indiqué que l'organisation syndicale s'entretenait avec des clients de Candu au sujet de l'éventuelle perte d'expertise chez Candu, conséquence d'une convention comportant des concessions. Le syndicat espère que les clients lui feront part de leurs préoccupations à ce sujet.

Le syndicat craint qu'une grève accélère l'exode d'employés et menace l'exécution de projets, incluant la remise en état des centrales nucléaires de Darlington, en Ontario, et Point Lepreau, au Nouveau-Brunswick.

Candu a indiqué avoir un plan d'urgence en place afin de poursuivre ses activités et de respecter ses obligations vis-à-vis de ses clients en cas d'arrêt de travail.

À la Bourse de Toronto, lundi après-midi, les actions de SNC-Lavalin valaient 36,60 $, en baisse de 13 cents par rapport à leur précédent cours de clôture.