Anvil Mining (T.AVM) a indiqué lundi qu'il n'y avait aucune assurance qu'elle soit rachetée par la société minière chinoise Minmetals Resources, même si cette dernière a prolongé la durée de son offre de 1,3 milliard jusqu'à la mi-février.

Anvil et Minmetals discutent depuis l'automne avec des actionnaires en République démocratique du Congo au sujet de la proposition d'achat. Un de ces actionnaires est la société d'État Gecamines, dont le feu vert est conditionnel à la transaction.

En outre, la minière australienne - inscrite à la Bourse de Toronto - affirme qu'il n'existe aucune garantie que l'entente éventuelle conclue sera satisfaisante aux yeux de MMG Malachite, une filiale indirecte détenue à part entière par la chinoise Minmetals.

Minmetals a prolongé jusqu'au 16 février l'offre visant à racheter les actions ordinaires d'Anvil au coût de 8 $ chacune. C'est la quatrième fois que l'expiration de l'offre est reportée depuis son annonce originale, à la fin septembre.

Minmetals a déjà obtenu l'approbation du gouvernement australien pour sa prise de contrôle d'Anvil, dont les bureaux canadiens se trouvent à Montréal.

Minmetals Resources est inscrite à la Bourse de Hong Kong et est détenue majoritairement par Chine Minmetals Nonferrous, qui fait partie du groupe China Minmetals.

L'action d'Anvil retrait lundi après-midi de 16 cents à la Bourse de Toronto, où elle se transigeait à 7,31 $.