Les prix du pétrole ont terminé en hausse vendredi à New York, dans un marché calme et dénué d'indicateurs, confirmant la nette remontée sur la semaine.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en juillet a terminé à 77,18$, en augmentation de 39 cents par rapport à la clôture de la veille.

«Pour l'instant le marché consolide ses gains. Le brut a rencontré une résistance à 78$», a noté Tom Bentz, de BNP Paribas.

Après une séance hésitante en l'absence d'indicateurs et face à une Bourse américaine qui faisait du surplace, le baril a un peu accru ses gains en fin de séance. Sur la semaine, le baril a progressé de 3,40$.

L'analyste s'attendait toutefois à une possible correction la semaine prochaine, avec un prix de référence plutôt autour de 75$.

«Le marché a du mal à trouver quoi que ce soit de positif», a ajouté Phil Flynn, de PFG Best Research.

Le marché des changes était relativement stable vendredi, même si l'euro, dont le raffermissement ces derniers jours a soutenu le marché du pétrole où les prix sont libellés en dollar, reculait un peu.

Les nouveaux records atteint par l'once d'or ont montré que les investisseurs restaient encore très prudents, en se réfugiant dans cette valeur prisée en cas d'inquiétudes avivées sur l'économie. A New York sur le Comex, l'once d'or pour livraison en août a dépassé les 1263$ en séance.

Les prix du brut échangé au Nymex, le «light sweet crude» ou WTI, ont surmonté la pression en provenance de la raffinerie McKee de Valero, située au Texas, où une unité de production d'essence a été fermée, «peut-être jusqu'à la mi-juillet», a précisé Tom Pawlicki, de MF Global.

«L'unité est une grande consommatrice de brut du Texas», a-t-il ajouté.