L'Organisation internationale du café (ICO) a légèrement révisé à la baisse son estimation de la production mondiale de café, qui devrait ainsi se chiffrer à 123,1 millions de sacs en 2009/2010, selon le rapport mensuel de l'organisation publié vendredi.
En février, l'ICO avait estimé la production mondiale de café en 2009/2010 à 123,6 millions de sacs de 60 kilos.
«La Colombie est toujours loin de son niveau de production de 2007/2008, qui s'était établi à 12,5 millions de sacs», indique l'ICO.
«Malgré une légère baisse de 2,7% de sa production, le Vietnam reste le deuxième plus gros producteur mondial derrière le Brésil, avec un total de 18 millions de sacs, soit 14,6% de l'offre en 2009/2010», poursuit l'organisation.
Pour l'année suivante (2010/2011), «les autorités brésiliennes ont indiqué que la production était estimée au maximum à 48,7 millions de sacs, dont 36,2 millions de sacs d'arabica et 12,5 millions de robusta, mais une floraison irrégulière, du fait de mauvaises conditions météorologiques, pourraient affecter la qualité de la production», souligne l'ICO.
Mais il est trop tôt pour établir une estimation de production en 2010/2011 pour les autres pays, précise l'organisation.
Les exportations de café au mois de janvier ont totalisé 7,2 millions de sacs, ce qui porte le volume total des exportations des quatre premiers mois de la saison caféière 2009/2010 à 28,4 millions de sacs, contre 31,3 millions en 2008/2009, soit une baisse de 9,3%.
Au court de l'année 2009, les exportations ont totalisé 94,66 millions de sacs, contre 97,67 millions en 2008.
La consommation mondiale de café en 2009 devrait s'établir à 132 millions de sacs, selon les indications disponibles, et «si cette tendance continue, la consommation devrait attendre 134 millions de sacs pour l'année en cours», selon l'ICO.
La consommation mondiale avait atteint 130 millions de sacs en 2008 et 128 millions en 2007.
«Les fondamentaux du marché continuent de soutenir les cours, du fait d'une demande grandissante, et seule la baisse des stocks permet d'équilibrer l'offre et la demande», conclut le rapport.