Québec a adopté un ton plus conciliant, mardi, au sujet de son projet d'acquisition d'Énergie NB.

Le gouvernement provincial a tenté de clarifier les propos tenus la veille par la ministre des Ressources naturelles, Nathalie Normandeau, qui a rejeté la possibilité de bonifier l'entente controversée.

Mme Normandeau a indiqué mardi que seule une entente de principe avait été signée, le 29 octobre, et que les négociations se poursuivaient.

La ministre a ajouté que l'entente finale, plus détaillée, n'était pas attendue avant le mois de mars.

La vente constitue un dossier chaud pour le Nouveau-Brunswick, qui fait l'objet de vives critiques depuis l'annonce de la cession des principaux actifs d'Énergie NB à Hydro-Québec, pour une somme d'un peu moins de 5 milliards $.

Dans l'espoir de faire taire les critiques, le gouvernement du Nouveau-Brunswick a affirmé que les détails de l'entente demeuraient à être finalisés.