Le producteur américain de semences Monsanto a annoncé mardi étendre son portefeuille au blé, avec l'acquisition pour 45 millions de dollars de WestBred, société spécialisée dans la recherche et l'élaboration de semences de céréales.

WestBred, basée dans le Montana, possède «des germoplasmes (matériaux génétiques, NDLR) de toutes les variétés de blé», et ses activités existantes «vont être placées au coeur de la "plateforme blé" de Monsanto», a indiqué dans un communiqué le numéro un mondial des semences génétiquement modifiées.

«Nos compétences, acquises en croisements et biotechnologie pour nos produits principaux (dont le maïs, les oléagineux ou le coton, NDLR) peuvent être transposées au blé», assure Carl Casale, vice-président exécutif du groupe chargé de la stratégie mondiale, cité dans le communiqué.

«Étant donné les régions où pousse le blé, les difficultés majeures (pour cette culture) sont le besoin d'eau et les engrais et nous croyons que nous avons aujourd'hui les outils techniques pour aider les cultivateurs à les résoudre», en rendant par exemple les semences plus résistantes à la sécheresse, poursuit M. Casale.

«Nous croyons que nous associer avec Monsanto, dont la réputation d'innovateur n'est plus à faire, est la meilleure voie pour développer de nouvelles technologies», a pour sa part souligné Ron Ueland, président de WestBred, dans le même communiqué.

En mi-journée, le titre de Monsanto progressait de 0,64% à la Bourse de New York, à 74,02$.

Dans un communiqué séparé, l'un des principaux concurrent de Monsanto, Dow AgroSciences (groupe Dow Chemical), a annoncé l'achat de la «majorité des actifs» de Pfister Hybrids, une société de l'Illinois et spécialisée dans l'hybridation du maïs. Le montant de la transaction, qui devrait être bouclée «dans un futur proche», n'a pas été rendu public.