Les prix du pétrole ont rebondi mercredi à New York après trois séances de baisse, sous l'effet d'une chute des stocks de brut aux États-Unis et de la progression de Wall Street en fin de séance.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en juillet a terminé à 71,03 dollars, en hausse de 56 cents par rapport à son cours de clôture de mardi.

Le baril de brut léger texan, référence du marché new-yorkais, avait perdu près de deux dollars sur les trois jours précédents. Il a commencé la séance de mercredi en nette baisse, sous 70 dollars, avant de se reprendre et de repasser dans le vert en fin des échanges.

«Le marché (pétrolier) a regagné du terrain alors que la Bourse rebondissait», a observé Ellis Eckland, courtier indépendant.

Après une matinée hésitante, Wall Street évoluait en hausse en fin de séance, ce qui encourageait les investisseurs à se montrer plus optimistes pour les perspectives économiques, et donc pour la future demande d'or noir.

Auparavant, le marché avait réagi aux statistiques hebdomadaires sur les réserves pétrolières américaines, qui ont révélé une chute des stocks de brut (-3,9 millions de barils), pour la deuxième semaine d'affilée.

«Le marché n'était pas particulièrement surpris que les stocks de brut reculent», a expliqué Andy Lipow, de Lipow Associates. Mais «l'ampleur du recul est inattendu».

Pour Nic Brown, de Natixis, cependant, «la surprise de la semaine est clairement la hausse des stocks d'essence», de 3,4 millions de barils, qui avait freiné les cours une grande partie de la journée. Les analystes s'attendaient à une augmentation limitée à 300 000 barils.

Le niveau de ces réserves est très observé alors que les États-Unis entrent dans la saison des grands déplacements estivaux en voiture, qui connaît un pic pour la fête nationale début juillet.