Serge Nadon, 42 ans, est technicien en avionique chez Avianor, une firme de Mirabel spécialisée dans l'entretien d'avions commerciaux et militaires. Il a accepté de répondre à nos questions sur son métier.

Pourquoi avez-vous choisi ce métier?

Jeune, j'aimais bien la mécanique automobile. Après une expérience dans la construction, je suis revenu à la mécanique puis à l'avionique, qui me permet de travailler sur tout ce qui est électrique dans un avion, de la cabine jusqu'au moteur.

En quoi consiste votre travail?

Je vérifie le fonctionnement des systèmes électriques. Quand je détecte un problème, je transmets l'information à un superviseur. Par la suite, je répare moi-même la panne ou bien elle est traitée par une autre équipe.

Qu'avez-vous fait comme études?

Après un DEP en électricité de construction, j'ai étudié un peu en sciences... avant de réaliser un DEC en mécanique d'avions et un autre DEC en avionique.

Quel a été votre cheminement professionnel?

J'ai inspecté des aéronefs pour l'aviation civile chez Air Transat, puis des avions de brousse chez Nolinor Aviation et de petits appareils chez Aéropro à Québec, avant de travailler sur des avions militaires. Je suis arrivé chez Avianor en 2012.

Décrivez une journée typique de travail.

J'arrive à 7h du matin. Avec mon équipe, nous vérifions tout dans les moindres détails. On peut inspecter le système de vol, le système de communication, l'éclairage extérieur ou intérieur de l'avion, etc. Tous ces circuits sont plus ou moins reliés entre eux, selon les fabricants d'avions.

Quel est votre plus grand défi?

Il m'est arrivé de passer 150 heures à chercher la cause d'une panne... Ma plus belle récompense est de trouver! On peut changer des interrupteurs sans résoudre le problème, qui peut être occasionné par un fil coupé ou un mauvais contact.

Qu'aimez-vous le plus dans ce travail?

J'aime travailler sur un problème que personne n'a encore résolu. Dans ce métier, j'apprends continuellement.

Qu'est-ce que les gens ignorent de votre métier?

Il arrive qu'on entre dans le réservoir de carburant des avions pour changer une pièce. On le vide, on l'aère, on met un masque et on va enlever la sonde défectueuse, par exemple.

Quelles sont les qualités et aptitudes requises?

On se doit d'être consciencieux. Dans un avion, tout est optimisé au maximum. Cela veut dire que tout est important. On ne peut pas négliger le moindre problème.

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Taux de chômage (2011): modéré

Demande de main-d'oeuvre (2011-2016): modérée

Salaire horaire médian (2010-2012): entre 32 et 34$

Source: Emploi-Québec, Information sur le marché du travail