Les centres d'appels offrent beaucoup de possibilités. Le cas de Simon Dalbec peut le prouver. À 17 ans, il travaillait dans un dépanneur lorsqu'il a été embauché comme agent dans un centre d'appels. Il est dans le domaine depuis 10 ans et occupe maintenant des fonctions de superviseur et de formateur.

«On ne se le cachera pas: au départ, j'étais attiré par la paye! J'ai appris au fil des années à acquérir des techniques de vente et, aujourd'hui, j'adore ça», explique Simon Dalbec.

Depuis près de trois ans, il est superviseur dans différents centres d'appels.

Chez Voxdata depuis six mois, il porte à la fois le chapeau de superviseur et de formateur. Environ une semaine sur deux, il prend sous son aile un groupe de nouvelles recrues afin de leur enseigner les rouages du métier. «Je fais aussi le suivi avec ceux que j'ai formés, je vérifie leur progrès, et j'écoute parfois les appels des agents pour m'assurer que tout fonctionne bien», précise-t-il.

Simon apprécie beaucoup la convivialité du centre et le travail d'équipe. Il n'est toutefois pas toujours facile de déceler qui, parmi les nouveaux, réussira à se tailler une place en centre d'appels et d'évaluer les compétences de chacun.

«C'est le seul point que je trouve plus difficile, avoir à trancher quel employé «l'a» et lequel ne «l'a pas». Mais tout s'apprend, et les centres d'appels sont une excellente école», estime-t-il.

Il conseille d'ailleurs aux personnes intéressées par une carrière en centre d'appels de ne pas se laisser intimider. «Il faut de l'entregent, évidemment, mais c'est possible d'apprendre tout le reste, autant le service à la clientèle que la vente.»

À savoir

Perspectives d'emploi (2011-2015): acceptables

Personnes en emploi en 2010: 42 000

Revenu annuel moyen à temps plein: 36 000$

Proportion à temps plein: 82%

Sources: Emploi-Québec, monemploi.com