Puisqu'il avait la bosse des mathématiques, un conseiller d'orientation a suggéré à Nicolas Beaupré de se diriger vers l'actuariat. Depuis, il joue avec les chiffres!

Puisqu'il avait la bosse des mathématiques, un conseiller d'orientation a suggéré à Nicolas Beaupré de se diriger vers l'actuariat. Depuis, il joue avec les chiffres!

«Comme actuaire, on doit s'assurer que la prime payée par l'assuré correspond aux risques qu'il représente pour la compagnie», explique Nicolas Beaupré, 38 ans, directeur, actuariat et souscription, chez Banque Nationale Assurances.

C'est donc en raison des calculs des actuaires que, par exemple, il coûte plus cher d'assurer un véhicule à Montréal qu'à Québec.

«Il y a plus d'accidents à Montréal qu'à Québec, mais plus à Québec qu'en région. On évalue aussi d'autres risques, comme le type de véhicule puisque certains sont ciblés par le vol», explique M. Beaupré.

Il a fait son baccalauréat à l'Université Laval tout en commençant ses examens pour devenir membre de l'Institut canadien des actuaires.

«Pour moi, ça s'est bien passé, mais les derniers examens sont plus difficiles et lorsqu'on travaille à temps plein, c'est plus dur d'étudier.» Il a commencé à travailler dans le domaine de l'assurance de dommage dès la fin de ses études universitaires.

Depuis six ans, il travaille à Banque Nationale Assurances et trouve son emploi toujours aussi stimulant.

«Les saisons ne se ressemblent pas et ça se reflète dans nos résultats. Par exemple récemment, avec tous les dégâts d'eau qu'il y a eu, toute l'industrie a dû s'ajuster.»

À SAVOIR

Pour être accepté dans l'Institut canadien des actuaires (comme Fellow), il faut réussir plusieurs examens en plus de compléter sa formation universitaire et quelques cours. C'est une exigence de plusieurs employeurs.

Situation des personnes titulaires d'un baccalauréat en actuariat, promotion 2007, en janvier 2009, pour l'ensemble du Québec:

> En emploi: 91%

> Aux études: 6,7%

> Taux de chômage: 2,4%

> Salaire annuel brut moyen: 53 092$

Source: MELS: La relance à l'université