Pierre Lacroix, analyste financier chez Valeurs mobilières Desjardins, scrute les faits et gestes d'une quinzaine d'entreprises transigées en Bourse. Son objectif? Déterminer si on doit investir dans ces compagnies, ou s'il faut se départir des actions.

Pierre Lacroix, analyste financier chez Valeurs mobilières Desjardins, scrute les faits et gestes d'une quinzaine d'entreprises transigées en Bourse. Son objectif? Déterminer si on doit investir dans ces compagnies, ou s'il faut se départir des actions.

Pour y arriver, il doit notamment visiter des sites d'activités et rencontrer les hauts dirigeants. «Avoir accès à ces gens et à leurs stratégies est l'un des éléments de mon travail particulièrement passionnant», explique-t-il.

Pierre Lacroix apprécie sa grande autonomie professionnelle. «Je choisis sur quoi je veux travailler, sur quoi je vais mettre l'accent», dit-il.

L'autonomie vient toutefois avec des responsabilités. «Il y a une belle adrénaline avec les marchés boursiers, mais c'est aussi stressant.»

Les analystes financiers ne sont pas des adeptes de la semaine de 35 heures. «Je suis au bureau de 6h30 à 18h30 et lorsque c'est la période des résultats, ça peut se prolonger. Certains travaillent aussi les week-ends.»

Pour devenir analyste financier, Pierre Lacroix a fait un baccalauréat en administration spécialisé en finance.

«La maîtrise est aussi conseillée, mais l'essentiel, c'est de réussir les examens pour obtenir le titre d'analyste financier agréé (CFA). Il faut aussi savoir que le travail d'un analyste se fait presque entièrement en anglais, même au Québec», précise le financier.

Professions liées

Analyste financier, analyste en placement, gestionnaire de portefeuille

Salaire annuel moyen au Québec (2005): 70 000$

Emploi en 2009: 9000

Perspectives professionnelles

(2010-2014): Favorables

Taux de chômage en 2009: Faible

Demande de main-d'oeuvre (2009-2014): Modérée

Source: Emploi-Québec, Information sur le marché du travail