Louis Durocher, apprenti électricien, rénove de vieilles maisons pour Michel Guimond, entrepreneur électricien, à Montréal.

«Chaque fois que j'arrive dans une nouvelle maison, j'essaye de comprendre comment elle a été construite. Il n'y en a pas une pareille et il faut toujours résoudre de nouveaux problèmes. Ce n'est jamais monotone. C'est ce que j'aime», indique Louis Durocher.

L'apprenti électricien travaille toujours avec un collègue. Il aime le contact avec ses clients.

«Quand nous arrivons chez quelqu'un, il est content de nous voir puisque nous venons régler ses problèmes. Je dois toujours trouver des façons de passer les fils en faisant le moins de trous possible pour que le client soit satisfait. En même temps, je dois travailler rapidement pour satisfaire mon patron», précise-t-il.

L'équipe passe d'une à cinq journées chez un même client.

Horaire exigeant

Ce que Louis Durocher trouve difficile dans son travail, c'est l'horaire.

«Je dois me lever vers 5h, ou 5h30 pour être au bureau vers 6h30. C'est tôt! Ensuite, je prends le matériel, le contrat de travail et le camion, puis je me rends chez mon client à 7h. Normalement, je termine à 15h15. Toutefois, si nous n'avons pas terminé le contrat et que le lendemain, nous devons aller chez un autre client, nous devons rester jusqu'à ce que le travail soit terminé», explique l'apprenti électricien.

Travailler à l'extérieur l'hiver peut aussi être difficile.

«Je peux être en haut d'une échelle avec un outil à percussion de 15 livres», précise-t-il.

Depuis un an, l'apprenti électricien travaille à temps plein pour Michel Guimond, entrepreneur électricien.

«Généralement, les électriciens travaillent à forfait. C'est ce que je fais. Si l'employeur n'a plus de travail pour moi, il me dit qu'il me rappellera quand il en aura. Dans un cas comme ça, je suis libre évidemment d'aller travailler ailleurs. Depuis quatre ans, je suis chanceux. J'ai travaillé seulement pour deux entreprises.»

Après 8000 heures de travail, l'apprenti électricien peut se présenter à son examen pour devenir compagnon électricien. C'est ce que Louis Durocher fera très prochainement.

Salaire annuel moyen au Québec (2005): 47 000$

Perspectives professionnelles (2011-2015): acceptables

Taux de chômage en 2009: élevé

Demande de main-d'oeuvre (2010-2015): élevée

Source: Emploi-Québec, Information sur le marché du travail