Q»J'aimerais que vous m'éclairiez sur le monde du design graphique. Quelle est la différence entre le baccalauréat et le DEC? Qu'est-ce qui compte le plus : l'expérience ou le diplôme?» Bénédicte

RLes employeurs dans le domaine du graphisme regardent généralement les deux, soit les diplômes et l'expérience. De plus en plus, on regarde les diplômes. Voilà ce que constate la Société des designers graphiques du Québec (SDGQ) qui a publié récemment le livre Devenir designer graphique qui traite autant de la formation que de la pratique du métier.

Cela dépend du genre de poste convoité et chaque employeur a ses façons de faire, mais généralement, pour un poste de directeur artistique, précise-t-on à la SDGQ, on demandera un baccalauréat. D'ailleurs, plusieurs diplômés du DEC en graphisme poursuivent leurs études au niveau universitaire.

Dans le document La Relance au collégial du ministère de l'Éducation, du Loisir et du Sport (MELS), on peut lire que parmi les diplômés du DEC en graphisme en 2008-2009 qui ont répondu à l'enquête, 50,8% occupaient un emploi au 31 mars 2010, 41,5% étaient aux études et le taux de chômage était de 8,8%.

Le salaire hebdomadaire brut moyen était de 502$.

Chez les universitaires, l'enquête La Relance à l'université du MELS indique que parmi les diplômés en arts graphiques de 2007, 73,9% occupaient un emploi en janvier 2009, 12,7% étaient aux études et 11,6% étaient au chômage. Le salaire hebdomadaire brut moyen grimpait toutefois à 631$.

Pour ce qui est des professions liées au DEC en graphisme, sur le site www.monemploi.com on indique par exemple graphiste, illustrateur, infographiste, designer visuel en multimédia et dessinateur de publicité. Avec le bac en design graphique, on parle également de graphiste et d'illustrateur, mais aussi, de designer web et de directeur artistique.

Question fréquente

La semaine dernière, alors qu'on voyait que les employeurs ont le droit d'imposer des dates de vacances à leurs employés, André m'a demandé si les employeurs étaient obligés d'accorder des pauses à leur personnel. Eh bien non! La pause café n'est pas obligatoire, mais lorsqu'elle est accordée par l'employeur, elle doit être payée et incluse dans le calcul des heures travaillées.

Source : Commission des normes du travail du Québec

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