Un investisseur américain a accentué lundi la pression sur la Compagnie de la Baie d'Hudson en lui demandant de nouveau de libérer davantage de valeur de la part de ses actifs immobiliers, même si cela doit entraîner la fermeture de magasins.

Dans une lettre au conseil d'administration du grand détaillant, la société d'investissement du Connecticut Land & Buildings Investment Management s'est s'inquiétée de ne pas avoir reçu de réponse à la demande qu'elle avait initialement formulée en juin.

Selon Land & Buildings, le portefeuille de propriétés de HBC vaut 35 $ par action - le magasin phare de Saks Fifth Avenue, à New York, vaudrait à lui seul environ 16 $ par action. En comparaison, l'action de HBC a clôturé vendredi à 10,60 $ à la Bourse de Toronto.

Land & Buildings, qui détient près de 5 % des actions de HBC, s'est dite insatisfaite de l'issue d'une récente rencontre avec l'équipe de direction du détaillant. Elle a notamment menacé de demander une assemblée extraordinaire des actionnaires pour forcer le départ de certains administrateurs si aucune action n'était entreprise en ce qui a trait aux propriétés immobilières.

Selon la firme d'investissement, plusieurs options s'offrent à la direction de la Compagnie de la Baie d'Hudson, incluant une fermeture de capital ou le redéveloppement de propriétés au Canada, en Europe et aux États-Unis. Elle recommande en outre à HBC d'abandonner toute tentative de racheter de nouvelles bannières de détail, comme Neiman Marcus ou Macy's.

La Compagnie de la Baie d'Hudson a indiqué dans un communiqué qu'elle accueillait les commentaires de tous ses actionnaires et qu'elle était déterminée à améliorer ses activités et à faire preuve de créativité pour libérer la valeur de ses actifs immobiliers.