Les magasins Hart, qui ont récemment entrepris une restructuration judiciaire, doivent 56,1 millions à leurs créanciers, dont 1,8 million aux gouvernements.

Selon la liste des créanciers publiée la semaine dernière, l'entreprise de Laval doit des dizaines de millions à plusieurs importateurs et fabricants de vêtements, de jouets et de marchandises diverses, dont plusieurs sont établis dans la région de Montréal. Certaines créances frisent le million de dollars.

Hart doit également 485 379 $ aux Imprimeries Transcontinental et 166 106 $ à Médias Transcontinental, deux divisions de Transcontinental.

La chaîne de magasins à escompte doit 906 557 $ au ministère du Revenu du Québec, dont 539 797 $ pour la TVQ. Hart doit en outre 875 723 $ à Ottawa ainsi qu'aux gouvernements de l'Ontario et des provinces de l'Atlantique pour la taxe de vente harmonisée.

Le plus important créancier de Hart est le groupe financier américain Wells Fargo, qui est son principal prêteur garanti. À la fin août, Hart devait pas moins de 29 millions à Wells Fargo.

Dans des documents déposés devant la Cour supérieure du Québec, Hart a fait part de son intention de fermer au moins 12 de ses 92 magasins afin de retrouver le chemin de la rentabilité. Au cours des derniers mois, l'entreprise a accumulé les pertes en raison d'une baisse de sa clientèle et de la mise en place d'un coûteux système informatique.