Le gouvernement libéral de Nouvelle-Écosse a déposé mardi un budget qui prévoit un léger surplus, grâce à un contrôle serré des dépenses et à une hausse des recettes fiscales.

Contrairement aux autres provinces de l'Atlantique ou d'autres régions du pays, le gouvernement de la Nouvelle-Écosse n'a pas décrété l'austérité. Il affiche un surplus de 17,1 millions sur des dépenses de 10,1 milliards, alors qu'il prévoyait en décembre dernier un déficit de 241,2 millions.

Le ministre des Finances, Randy Delorey, a notamment promis d'améliorer le sort des éducatrices en garderies et d'aider les parents de jeunes enfants. Le chèque d'aide sociale sera aussi majoré de 20 dollars par mois dès le 1er mai pour 25 000 personnes admissibles. Le gouvernement promet aussi 3,6 millions pour aider les enfants autistes. Le budget de l'éducation obtiendra une somme additionnelle de 21 millions.

Le gouvernement libéral crée aussi, au coût de 300 000 $, un crédit d'impôt remboursable de 25% pour les banques alimentaires, destiné aux agriculteurs.

Le budget libéral ne contient qu'une seule hausse de taxes, qui vise les fumeurs: deux cents la cigarette (4,00 $ la cartouche) et quatre cents le cigare, dès minuit. Le gouvernement espère recueillir ainsi 15,8 millions.

La dette nette de la province devrait atteindre 15,2 milliards en 2016-2017. Le gouvernement consacrera au paiement de cette dette les 110 millions payés par Ottawa et la MRC de Halifax pour le tout nouveau palais des congrès. Cet allégement de la dette aidera la province à agrandir le Centre hospitalier Queen Elizabeth II, promet-on.