Tout porte à croire que la Banque du Canada annoncera, mercredi, qu'elle maintient son taux directeur à 1 %.

Le directeur général des instruments de dettes chez BMO, Guy Phaneuf, croit que la Banque jouera de prudence alors que les dernières données sur l'emploi sont décevantes.

En juin, le taux de chômage a grimpé d'un dixième de point à 7,1 %, atteignant son plus haut niveau en six mois.

La Banque du Canada souhaite également contenir l'inflation qui est aspirée à la hausse par les prix montants de l'énergie, rappelle M. Phaneuf.

Mais tant et aussi longtemps que la banque centrale américaine ne haussera pas ses taux, il serait très surprenant de voir la Banque du Canada faire cavalier seul en augmentant son taux directeur, ajoute M. Phaneuf.

Alors que l'économie canadienne bat encore de l'aile, une telle décision pourrait mener à un ralentissement économique, estime-t-il. Le dollar canadien prendrait son envol et nuirait, du coup, aux exportations canadiennes, précise M. Phaneuf.