L'exploitant d'hippodromes Magna Entertainment (T.MEC.A) souhaite se placer sous la protection de la loi sur les faillites, et compte se départir d'actifs dans le cadre d'une importante réorganisation.

Magna Entertainment Corp., ou MEC, qui faisait auparavant partie du géant des pièces automobiles Magna International [[|ticker sym='T.MGA'|]], a demandé à se placer sous la protection de la cour aux États-Unis en vertu du Chapitre 11 de la loi sur les faillites. La société compte également requérir la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies, au Canada.

«MEC a tout simplement beaucoup trop de dettes et de frais d'intérêts», a affirmé le président et chef de la direction de MEC, Frank Stronach, fondateur de l'empire Magna.

L'entreprise a indiqué avoir obtenu un financement de 62,5 millions $ US de MI Developments [[|ticker sym='T.MIM.A'|]], la société immobilière qui possède une participation majoritaire dans MEC. MI Developments est également issue de Magna International.

MEC a affirmé que ce financement lui permettrait de mener ses opérations quotidiennes et de payer ses employés.

MI Developments a consenti à payer 195 millions $ US pour les intérêts de MEC dans les hippodromes Golden Gate Fields, Gulfstream Park, Palm Meadows Training Center et Lone Star Park, de même que dans les entreprises de services et de matériel de paris sur courses hippiques XpressBet et AmTote International.

L'action de Magna Entertainment a clôturé jeudi à 30 cents à la Bourse de Toronto, un cours inchangé par rapport à la veille.