Toyota veut encore améliorer sa rentabilité en Europe sur son exercice décalé 2013-2014 et son numéro un pour la région, Didier Leroy, a dit lundi voir de «petits signes» d'amélioration pour le marché automobile sur le continent.

«Nous commençons à voir de petits signes d'amélioration», a déclaré M. Leroy, PDG du constructeur japonais pour l'Europe, lors d'une rencontre avec la presse à la veille de l'ouverture du salon de Francfort aux médias.

Si le marché européen, qui comprend pour Toyota la Russie, la Turquie et Israël, devrait encore baisser de 5 % cette année à 17 millions de véhicules, il devrait légèrement remonter à 18 millions l'an prochain.

M. Leroy a cité comme léger mieux un taux de chômage qui se stabilise et des ménages qui se montrent un peu plus confiants, par exemple en France. Pour autant, «nous ne devrions pas nous montrer trop optimistes», a-t-il tempéré.

Sur l'exercice décalé précédent, le groupe, qui comprend aussi la marque de luxe Lexus avait dégagé un bénéfice d'exploitation de 246 millions d'euros sur le continent et «cette année nous comptons encore l'améliorer», a promis M. Leroy.

Si le japonais réalise une grande partie de ses profits grâce à ses services financiers, sa branche automobile était repassée dans le vert en 2012-2013, pour la première fois depuis 2007.

Le groupe profite du succès de ses motorisations hybrides, un secteur dans lequel il est leader. «Cette année, plus d'un quart de nos ventes en Europe de l'Ouest portera sur des hybrides», notamment grâce aux modèles Yaris et Auris, souligné M. Leroy.