Les syndiqués des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA) étaient toujours au travail, mardi matin, pendant que les négociateurs tentaient de s'entendre avec Chrysler et General Motors.

Le syndicat a annulé la grève prévue pour minuit, dans la nuit de lundi à mardi, pour donner aux représentants de Chrysler et de GM plus de temps pour examiner l'entente de quatre ans conclue quelques heures plus tôt avec Ford.

Le syndicat a indiqué que cette entente avec Ford trace un chemin qu'il s'attend à voir les autres constructeurs suivre.

Le président des TCA, Ken Lewenza, a toutefois prévenu qu'une grève demeure possible et qu'il fournira un pré-avis de 24 heures s'il est d'avis que Chrysler et GM se traînent les pieds.

L'entente avec Ford donnera à 800 employés mis à pied la chance de revenir au travail, notamment grâce à la création de 600 postes à temps partiel dans ses usines canadiennes. La majorité de ces postes verront le jour à Oakville, en Ontario.

L'entente avec Ford ne prévoit pas d'augmentations salariales, mais chaque syndiqué recevra 2000 $ par année lors des deuxième, troisième et quatrième années du contrat de travail pour couvrir la hausse du coût de la vie, en plus d'une prime à la signature de 3000 $.