Le directeur financier de Magna International (t.MG.A), Vince Galifi, affirme que l'entente prévoyant un important paiement au fondateur de l'entreprise, Frank Stronach, pour qu'il renonce au contrôle qu'il exerce sur le fabricant de pièces automobiles, a été conçue pour plaire autant à M. Stronach qu'aux actionnaires de la société.

La compagnie estime qu'elle gagnera 1,5 milliard en valeur en éliminant la catégorie spéciale des actions appartenant à M. Stronach et aux membres de sa famille, a indiqué mercredi M. Galifi, lors d'une audience de la Commission des valeurs mobilières de l'Ontario (CVMO) visant à déterminer si l'entente controversée devrait aller de l'avant ou non.

M. Stronach recevra 300 millions en espèces et approximativement 560 millions en actions, en vertu de leur valeur au moment de l'annonce de l'entente.

M. Galifi a indiqué que M. Stronach s'était tout d'abord vu offrir 150 millions en espèces, mais qu'il avait exercé des pressions pour obtenir davantage. L'entente finale atteinte avec M. Stronach n'est pas aussi bonne pour les actionnaires que l'auraient été de précédentes propositions, mais sans l'approbation de M. Stronach, aucun accord n'aurait été possible, a ajouté le directeur financier.

L'entente est source de controverse en raison de l'importance de la prime consentie à M. Stronach.

L'action de Magna a avancé mercredi de 1,72 $ à la Bourse de Toronto, pour clôturer à 72,44 $.