Le groupe automobile américain General Motors a repoussé la date-butoir initialement établie au 31 décembre pour une éventuelle cession de sa filiale suédoise Saab et continue à examiner les offres, a-t-on appris jeudi auprès d'un porte-parole de Saab.

   «Ce qui se passe, c'est que la date du 31 décembre n'est plus valable parce que General Motors a annoncé qu'il commençait à fermer (Saab) mais qu'il continuait en même temps à évaluer des offres», a déclaré à l'AFP Eric Geers, porte-parole de la marque suédoise en difficulté.

   General Motors est actuellement en discussions avec le néerlandais Spyker qui a déposé une nouvelle offre le 21 décembre pour acquérir Saab, qui compte 3.400 employés.

   Interrogé sur des rumeurs d'une possible nouvelle date butoir le 7 janvier, M. Geers a dit ne pas pouvoir faire de commentaire. «Je ne peux rien dire là-dessus parce qu'il s'agit de quelque chose entre le vendeur et l'acheteur», a-t-il dit.

   Saab va par ailleurs reprendre la production le 11 janvier après 4 semaines d'interruption, a indiqué M. Geers, une décision conforme au plan de «fermeture contrôlée» de Saab annoncé par General Motors mi-décembre, selon lui.

   «Nous produirons toutes les commandes de nos clients», a-t-il assuré.

   General Motors cherche depuis un an à céder Saab, déficitaire depuis près de 20 ans, dans le cadre de son plan de redressement. Un premier projet de reprise par le constructeur de voitures de luxe suédois Koenigsegg avait échoué en novembre.

   Le 18 décembre, General Motors avait annoncé son intention de fermer Saab «de façon contrôlée», mais le néerlandais Spyker, candidat au rachat, avait déposé une nouvelle offre trois jours plus tard.

   Spyker attend «cette semaine» une réponse de GM au sujet de son offre, a déclaré mercredi le PDG du constructeur automobile néerlandais, Victor Muller, à un quotidien suédois.