Le nouveau groupe General Motors sera prêt à redémarrer sitôt confirmé le processus de vente à un consortium contrôlé par l'État américain, en fin de semaine, a affirmé lundi le directeur général du constructeur Fritz Henderson.

   «Nous prévoyons que la vente sera bouclée immédiatement après l'épuisement du délai d'appel en fin de semaine, et que le nouveau GM sera opérationnel et pleinement concurrentiel», a dit M. Henderson sur le blogue officiel du constructeur automobile.

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   Le juge des faillites Robert Gerber a approuvé dans la nuit de dimanche à lundi le processus de reprise de GM, à peine cinq semaines après son dépôt de bilan, mais il a donné quatre jours aux opposants pour faire appel.

   Il y a un mois, dans un processus similaire pour le constructeur Chrysler, trois fois plus petit, la décision du juge des faillites avait fait l'objet de recours, avant d'être entérinée par la Cour suprême au bout de huit jours.

   Le «nouveau» GM doit être détenu à 60,8% par l'État américain, à 11,7% par l'État canadien et à 17,5% par le syndicat automobile américain UAW. Les créanciers détiendront 10% du capital en échange de l'annulation de 27 milliards de dollars de dette.

   Les actifs non repris auront vocation à être liquidés par la justice.

   «Cela a été une période particulièrement difficile, et nous avons dû prendre des décisions très difficiles pour remédier à des problèmes qui duraient depuis plusieurs décennies: en fait, nous avons dû réparer le vélo pendant que nous étions dessus», a résumé M. Henderson lundi.

   «Maintenant la réparation est pratiquement terminée, et nous remettons la société sur la voie de la viabilité et de la réussite. Nous sommes prêts à relever le défi, et préparés à pédaler aussi vite qu'on le pourra», a-t-l conclu.