Le Botox va continuer à régner sur le marché des rides: le laboratoire pharmaceutique américain Johnson & Johnson abandonne son projet de fabriquer sa toxine botulique, a-t-on appris dimanche.

Il laisse ainsi le champ libre au groupe pharmaceutique californien Allergan, le père du Botox.

«Après un examen minutieux, notre division Mentor a décidé d'arrêter le programme de neurotoxines, connu sous le nom PurTox, afin de se concentrer sur l'activité d'implants mammaires où nous sommes un leader reconnu et voyons de grandes opportunités (...) de développement», a déclaré à l'AFP Earnie Knewitz, un porte-parole sans fournir davantage d'explications.

Il n'a pas dit si cette décision allait se traduire par des suppressions d'emplois ou des charges exceptionnelles pour l'entreprise.

Johnson & Johnson avait lancé la guerre du Botox en rachetant pour 1,1 milliard de dollars en décembre 2008 Mentor Corporation,  fabricant d'implants mammaires qui développait aussi le PurTox.

Ce produit était présenté comme le futur concurrent sérieux du Botox, qui a représenté un chiffre d'affaires total d'environ 2 milliards de dollars en 2013, soit 32 % des ventes d'Allergan.

En janvier 2013, Johnson & Johnson avait annoncé qu'il espérait requérir d'ici fin 2014 le feu vert des  autorités sanitaires américaines pour la commercialisation du PurTox.