Les données rendues publiques mercredi par l'Institut de la statistique du Québec (ISQ) indiquent en effet que 31% des travailleurs québécois détiennent un diplôme d'une plus grande valeur que celui qui est requis dans leur emploi.

Le taux de surqualification est en progression constante, ayant presque doublé depuis 20 ans. Il est en effet passé de 18% à 31% entre 1990 et 2012.

Bien qu'élevé, le taux québécois est comparable à celui de l'Ontario.

Sans grande surprise, les données de l'ISQ indiquent que c'est dans le domaine des ventes et des services que le taux est le plus élevé, plus de la moitié (51,3%) des travailleurs y étant surqualifiés.

À l'opposé, la surqualification est beaucoup plus rare dans les domaines des sciences sociales, de l'enseignement, de l'administration publique et de la religion.

De même, les domaines des sciences naturelles et des sciences appliquées, où le niveau de scolarité exigé est plus élevé, affichent les augmentations du taux de surqualification parmi les plus faibles.